jeudi 12 juin 2014

L'influence espagnole dans l'art équestre

Si on vous demandait de citer les 4 plus grandes écoles d’Art Equestre au monde, vous allez répondre automatiquement : 

- le Cadre Noir de Saumur 
- l’Ecole Royale Andalouse d’Art Equestre 
- l’Ecole Espagnole d’Equitation de Vienne 
- l’Ecole Portugaise d’Art Equestre 

Et c’est bien entendu la bonne réponse. On remarque tout de suite que dans cette courte liste, deux de ces écoles sont espagnole. Personnellement, je ne trouve pas que ce soit par hasard. Si j’ai bien appris une chose en vivant ici en Andalousie, c’est que les espagnoles ont le don et les chevaux parfait pour réussir une bonne collaboration. On sait que les PRE ne sont pas fait pour l’obstacle mais alors ils se rattrapent bien pour le dressage. Ils ont ce tempérament calme, à l’écoute et travailleur combiné à leur silhouette gracieuse et élégante qui les mènent toujours au devant de la scène. 

L'école royale andalouse d'art équestre de Jerez 

L’école royale andalouse d’art équestre est une fondation créée en 1973 par Don Alvaro Domecq Romero qui obtient le titre de « Royale » grâce à la présidence d’honneur du roi Juan Carlos. Cette grande école est mondialement connue car elle produit le spectacle «Comment dansent les chevaux andalous», un spectacle unique qui présente et résume parfaitement de manière naturelle, tout le travail qu’a effectuée cette fondation depuis son développement.


Les chevaux que cette école représente sont bien entendu des PRE soigneusement sélectionnés pour en retirer que les meilleurs. Ils auront l’honneur d’être dressés et montés par les écuyers de l’école royale. Il est important de savoir que l’école de Jerez est la seule des quatre grandes écoles à avoir des écuyers médaillés aux Jeux Olympiques et en championnats internationaux de dressage. Autant dire qu’il y a du niveau !!! 


L’École d’Équitation espagnole de Vienne 

L’École espagnole voit le jour en 1565 et est considérée comme la plus ancienne école d'équitation encore existante au monde. C’est la seule institution qui conserve encore l’art équestre classique de la Haute Ecole, de la Renaissance à nos jours. On peut découvrir l’aboutissement de plusieurs années d’entrainement lors des représentations de gala qu’elle propose dans le plus beau manège du monde. On peut y voir les mouvements précis et fluides des Lipizzans accompagnés en harmonie avec la musique. 



Si l’on retrouve le terme « espagnol » dans cette école, est parce que le Lipizzan est une race issue de lignées de chevaux originaires d’Espagne qui a ensuite été croisée en Autriche. L’influence espagnole est donc omniprésente dans cette institution de part ses origines et son art équestre. 



On parle ici d’Art équestre Espagnoles, il ne faut donc pas oublier : 

Les écuries royales de Cordoue 

Ces écuries ont été bâtis au XVIe siècle pour développer une nouvelle race de chevaux qui est bien sûr : le cheval andalou (plus précisément le pur race espagnol). Pendant près de 500 ans, on y accueillait les plus beaux étalons du pays, le premier cheval à poser le sabot dans ces écuries faisait partie du troupeau royal. Ce monument est devenu alors une référence mondiale dans l’élevage de PRE. 


 Même si aujourd’hui les écuries royales de Cordoue ne sont pas considérées comme une grande école équestre, on peut néanmoins assister au spectacle réalisé par une vingtaine de chevaux et une dizaine de cavaliers « Pasión y Duende del Caballo Andaluz » qui représente parfaitement l’art équestre espagnol. On peut y découvrir l’art de la « Doma Vaquera » ou encore des chorégraphies accompagnées de danses andalouses sur de la musique traditionnelle. 


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